Travail en Laboratoire

De nos jours, il est facile et courant d’éditer des vidéos sur les téléphones portables. On peut rassembler, couper et accélérer les images et ajouter également des effets et des sous-titres. Cependant, ce type de production est généralement destiné à être partagé de manière informelle entre amis, avec la famille et sur les réseaux sociaux. Lorsqu’il s’agit de vidéos d’entreprises, d’affaires ou sur des sujets plus sérieux, seul un travail en laboratoire, spécialisé et professionnel peut proposer un produit de qualité.

Pour mieux comprendre l’évolution de cette technologie, il faut revenir à l’histoire du cinéma.

Le cinématographe, inventé par les frères Lumière en 1895, marque le début de l’ère du cinéma. Cette machine enregistre une série d’instantanés fixes ou photogrammes, créant l’illusion du mouvement. Ensuite, elle projette les images animées sur un écran ou un mur.

Avant l’ère numérique et l’émergence des technologies portables de vidéo, chaque film est réalisé sur celluloïd. Les programmes de retouche d’images actuels ne sont à l’époque qu’un lointain mirage et pour couper et raccorder les scènes d’un film, les techniciens ont besoin de manipuler physiquement le film, à l’aide de ciseaux et de colle. Pendant de nombreuses années, les films sont principalement destinés au cinéma et à la télévision et ce n’est qu’en 1977 que les films vidéo font leur grande apparition.

Dans les années 1970, les formats Betacam et VHS arrivent sur le marché, permettant de réaliser des enregistrements plus longs, d’’une durée de plus de trois heures. Alors que les chaînes de télévision et les studios professionnels adoptent largement le premier, le grand public se rallie au second pour voir des films à la maison. Cependant, avant les années 90 et l’introduction des logiciels de montage non linéaire, le montage d’une vidéo est un procédé compliqué, impliquant un montage linéaire qui coupe le film de manière destructive.

Ce processus est réalisé de manière séquentielle afin de créer la version finale du film. Le montage linéaire joue un rôle fondamental dans la création du format cinématographique que nous connaissons aujourd’hui et il est toujours utilisé pour les journaux télévisés et dans la préparation de copies de films pour le cinéma. Cependant, avec l’évolution de la technologie, les films adoptent peu à peu le format numérique, ce qui permet d’apporter des modifications plus souples. Les logiciels et le matériel modernes permettent non seulement de couper et de coller des scènes, mais aussi d’ajuster la vitesse du film, d’ajouter des effets et d’insérer des sous-titres, entre autres.

Revenir sur cette histoire nous renvoie aux débuts de CristBet. Lorsque la société démarre son activité informelle en 1988 avec sa fondatrice Cristina Bettencourt, bon nombre des innovations mentionnées sont encore bien lointaines. Cependant, la vidéo est déjà en plein essor au Portugal.

À cette époque, les sociétés de production sortent un très grand nombre de films, notamment des productions hollywoodiennes et la nécessité de traduire et de sous-titrer ces films pour le marché portugais s’intensifie. C’est alors que, dans un scénario inhabituel, la fondatrice de CristBet qui maîtrise parfaitement l’anglais, est invitée par Carlos Viseras, alors directeur de l’ancienne chaîne de télévision Vidéo CCI, à traduire des films, pendant une réunion internationale. Il s’agit d’un des premiers laboratoires vidéo du Portugal.

Cet événement unique marque le début du périple de ce que deviendra un jour CristBet. Après ce premier départ, Cristina Bettencourt développe rapidement son activité, créant un vaste portefeuille de clients qui ne cesse de croître,  notamment constitué de producteurs et de  distributeurs de vidéo. Et c’est ainsi que les choses se passent tout au long des années 90. Au milieu des années 90, à ces clients audiovisuels, s’ajoute l’Université catholique portugaise, avec son école de sciences économiques et commerciales. Le travail consiste désormais à traduire et à sous-titrer d’innombrables vidéos de gourous de la finance, de la gestion et de l’économie des meilleures universités du monde entier. En 1999, Cristina Bettencourt décide de créer une société EURL arborant le surnom affectueux que lui ont donné ses clients : CristBet.  C’est ainsi que naît ce qui deviendra un jour CristBet, Lda.

Entretemps, en 2000, grâce à plusieurs clients satisfaits, la société est invitée à traduire pour les nouvelles chaînes thématiques de SIC et a besoin de Betacams en laboratoire.

En 1993, CristBet prend la décision d’acquérir ses propres machines Betacam, ainsi que d’autres équipements d’édition d’images et de sous-titrage, assumant également une activité de laboratoire. Avec ses ressources internes, CristBet peut non seulement continuer à travailler au quotidien pour SIC mais démarche également d’autres clients, dont plusieurs travaillent encore avec elle aujourd’hui.

L’entreprise a su évoluer avec le secteur au fil des ans, investissant dans  des équipements et du matériel de plus en plus sophistiqués pour répondre à une demande croissante. La société travaille actuellement sur des projets allant de petits clips pour les sites web et les réseaux sociaux, jusqu’aux fils institutionnels, familiaux et commémoratifs, avec ou sans sous-titres, effets et traitement d’image.

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